6 août 2012
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05:57
Un fil tendu entre deux rives
Funanbule au dessus du vide
Vertige du gouffre qui attire
Chant lanscinant combien puissant
Fermer les yeux choir doucement,
Que m'emporte sur les ailes du vent
Le souffle d'une brise me berçant
Qu'elle m'etreigne tendrement
Comme des bras aimants
Et me dépose sur l'autre berge
Celle dont on ne sait rien
Et dont nuls ne revient
Celle qui hante nos rêves
Celle qu'on attend et qu'on espère
Fidèle à nos désirs à nos espoirs
Qu'il n'y fasse pas trop noir
et cesse enfin ce long chemin.
vague-a-larme
19 juillet 2012
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07:26
Vous ai-je dis ce que mes yeux gardent gravés au fond de leur rétine ?
Vous ai-je dis que chaque jour que Dieu fait je vois les yeux de ma mère?
Vous ai-je raconté ce jour funeste où ils l'on ramenée ?
Vous ai-je décris sa tête bandée pour clore sa bouche sans succés ?
Vous ai-je dis ses yeux si vert où se lisait l'ultime question ?
L'arc de ses sourcils en point d'interrogation .
Je l'ai parée de sa dernière robe avec son amant pour compagnon de tristesse
J'ai vu ce corp meurtri par les années .
J'ai posé mes lèvres sur sa joue espèrant lui réchauffer la peau.
Ils l'ont couchée sous terre , elle doit avoir si froid .
La mort ne l'a pas parée de toutes les vertus
Mais elle l' a faite humaine et mortelle .
Dieu que je l'aimais !
Oui , malgrès tout je l'aimais
vague-a-larme
19 juillet 2012
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07:16
Ma mémoire est vagabonde
Sautant de souvenirs en souvenirs
Elle enchaîne les bonds ératiques,
La bride lache sur les méandres de ma vie
Elle va de morts en morts , énumérant la liste
De leurs âmes errantes pour ceux qui se sont suicidés
La liste est longue, leurs visages toujours présents à ma mémoire
Vivants en moi , je ne veux pas les oublier , je les veux vivants dans mon coeur
Et les espère en paix
J'ecris ces mots à la lueur des la lune instant de paix vite gaché par le chant d'un coq insomniaque.
vague-a-larme
19 juillet 2012
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06:53
De toutes les plages du monde
Aussi belles soient elles
Ne me feront pas oublier
L'attrait de m'y noyer
L'appel de mon navire
Au timonier de brume
Siréne aux chants envoûtants
Comme un désir lancinant
Que ses bras m'enlacent
Et me pare de son linceul
Qu'il me berce et me console
Et qu'enfin je me libère de mes entraves
Que je prenne mon envol
Allégée de mes terrestes chaines
Que l'oublie vide mon esprit
Et qu'il ne reste que l'amour
Partir enfin .
vague-a-larme
17 juillet 2012
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15:08
Un sommnifère pour oublier
Ne pas voir leur état
Dormir ne plus trembler
Et puis se taire
Je retourne à ma solitude ,j'ai fermé la dernière porte
Je n'ai plus d'aide à attendre.
Marcher droite jusqu'au bout.
Je retourne à mon silence et j'ai peur.
Je suis restée au bord de l'eau
La nuit est là vide d'étoiles
Seule la lumière des réverbères
Fait des myriades d'éclats sur l"eau
Je la regarde couler ,furieuse,
Mes poches lestées de pierres,
Mon mélange de médicaments
En guise d'apérétif,
Et je trinque à la mort
Je me glisse dans l'eau noire
Faisant taire tous mes regrets
Je n'étais que de passage
vague-a-larme
17 juillet 2012
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15:05
Sous la voute céleste
J'ai tiré sur moi une couverture d'étoiles
J'ai fais un oreiller de la voie lactée
Et j'ai rêvé d'un voeu exaucé
vague-a-larme
17 juillet 2012
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14:53
Donner une vie
Aux mots que j'écris
Que la magie en naisse
Que personne ils ne blessent
Que leurs beauté éclatent
En mille fleurs éclosent
Qu'ils s'envolent en arabesques folles
Libérés de la feuille de papier
Et dessinent dans le ciel un instant d'éternité
vague-a-larme
10 juillet 2012
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07:47
Comment les hommes peuvent -ils oublier
Ce que le nazisme a engendré ?
Comment ont-ils pu oublier
Ce que d'autres humains ont enduré ?
Comment peuvent-ils croire
Que le bleu marine est un espoir?
Si moi qui suis "terrienne"
Je vois l'autre côté du mirroir
Pourquoi les hommes s'aventurent-ils
Sur ces chemins boueux ?
Reveillez vous pauvres humains !!
Vous ne prenez pas le bon chemin
Que puis-je faire à mon niveau
Pour empêcher ce fléau ?
J'ai cinquante ans et n'oublie pas
Ce que mes frères ont fais pour moi
J'ai cinquante ans et n'oublie pas
Les cohortes des morts qui sont allés
La tête haute ,allimenter l'infernal brassier
Dans mon village , un "étranger"
Si on le chasse , plus rien à manger ,
C'est l'épicier !!
Honte sur vous mes "frères "humain
Votre âme vous perdrez sur ce chemin.
vague-a-larme
9 juillet 2012
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15:55
J'ai connu le temps du rire
J'ai connu le temps des larmes
J'ai connu le temps de l'innocence
et celui de la souffrance
Mais j'ai eu bien de la chance
De connaître celui de l'amitié
Des mots écris à échanger
et ceux que je ne dirai jamais
Il est des mots que l'on pense
Sans jamais les dire
Il en est d'autre
Que l'on dit sans jamais y croire
Mes mots sont miens
Mes mots sont moi
Mes mots sont mon secret
Chut !
vague-a-larme
25 juin 2012
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18:01
Un pas de plus sur mon chemin
D'un pas de plus je suis rentrée
Dans la maison aux bougies allumées
J'en ai franchi le seuil ,enfin.
Je ne voulais plus y pénétrer
Ma flamme avait trop vacillé
Un vent mauvais l'avait soufflée
Sur d'autres routes je me suis égarée
Faites de haines et de regrets
Elle est encore un peu tremblante
De mes mains jointes je la protège
Comme quant on croie comme quant on prie.
Demain je ferai un autre pas
Qui m’emmènera j'en sure
Dans la maison si accueillante
Où loge la mère et son enfant
Je veux oser y croire encore
Je veux oser qu'on me pardonne
Je veux pardonner moi aussi
Et offrir en partage ce que je suis.
J'avance !
vague-a-larme